Blog de kilarilovehirotofic

J'ouvre les yeux, un nouvel environnement m'entoure, je suis de nouveau morte donc j'ai changé d'époque. J'observe les alentours. Visiblement, il n'y a personne.Je me lève et me dirige vers la porte situé en face de moi, l'ouvre et découvre un petit salon avec une cheminée et un canapé blanc ,long d'environ deux mètre. Je continue d'avancé et me retrouve devant une immense glace qui me permet de visualiser mon apparence. J'ai les pieds nus, une robe de chambre assez moche en dentelle qui m'arrive aux chevilles .Mes long cheveux rose tombe en cascade sur mon dos et mes yeux miel brillent à cause du rayon de lumière qui traverse la fenêtre à ma droite. Ma bouche est fine et mes lèvres sont couleurs corail. Mon visage est pâle comme si il n'avait jamais vu le soleil de sa vie. Une femme entre alors, me coupant de mon observation. Elle avance vers moi, me prends par la main et émet une pression sur celle-ci pour m'inciter à avancer cependant, je ne bouge pas d'un pouce.

_ Mademoiselle ? dit-elle d'une voix douce et rassurante

_ Où m'emmenez-vous ?

_ Il est l'heure pour vous de vous habiller, votre père vous attend.

Je la suivis premièrement pour retirer cette horrible tenue et deuxièmement pour connaître ma situation. Suis-je riche ? Qui est mon père ? Et elle, qui est-elle ? Il faut que je comprenne tous cela avant que l'on me trouve bizarre ou que je fasse une erreur. Avant que je ne m'en compte, nous étions dans une salle qui m'était inconnu avec plusieurs robes, plus ou moins belle, sur des mannequins.

_Quelle robe voulez-vous porter aujourd'hui ?

Je passai en revu toute les robes quand une robe attira mon regard. Elle était de couleur beige avec une dentelle blanche sur le décolleté. Elle serrait la taille et redevenait bouffante juste après. Des pierres précieuses orange décoraient le buste et des lacets étaient présents derrière pour adapter la robe à sa porteuse. Sur une étagère, plus loin, je vis des chaussures à talon blanche et simple.

_ Celle-ci, lui répondis-je

Bizarrement, elle parut hésiter mais elle m'aida tout de même à mettre la robe que j'avais choisi. Elle m'apporta ensuite les chaussures à talon blanche que je lui avais montré du regard et les mis à mes pieds. Ensuite, on quitta cette salle, pour se diriger dans un grand couloir et nous prîmes une porte située à gauche. Un vrai labyrinthe cette demeure. Il y avait plein d'accessoires en tout genre et une coiffeuse avec trois miroirs devant un tabouret avec un coussin en cuire.

_Allez-y, déclara la servante dont je ne connaissais toujours pas le nom.

Je m'y installa et elle coiffa ma longue chevelure puis la remonta en chignon décoré par une broche en or représentant une fleur de cerisier. On se dirigea enfin vers le but de toute cette préparation, la salle à manger où se trouve mon « père ».

_ Monsieur, votre fille est arrivée, cria la servante après avoir toqué.

_ Faites-la entrer, répondit une voix qui me fila la chair de poule.

La servante poussa doucement la porte sans pour autant rentrer dans la pièce, elle se décala et me laissa passer. J'entra alors dans une pièce éclairer par de grands lustres, un tapis rouge au sol encadrer des deux côtés par une tonne de serviteurs. Au bout de celui-ci, un grand trône surélever par des marches. Un homme assez vieux y était assis, se regard froid et ses traits sévères ne m'inspirait rien de bon.

_ Yaya, refermer la porte !

Sa voix fit un écho dans toute la salle et les serviteurs se redirent aussitôt. Je ne bougeai pas, ne savant pas trop quoi faire et j'eus raison car il m'invita à le rejoindre, ce dont je n'avais sûrement pas le droit avant son autorisation. Je marchai jusqu'au trône sous le regard compatissant de plusieurs servants. Une fois arrivée, mon « père » pris une mine grave et m'annonça :

_Ma chère, vous êtes désormais en âge de vous marier. Je n'accepterai aucune objection. Nous irons prochainement à un bal dans le but de vous trouver un époux.

Suite à cette nouvelle, je ne sus comment réagir. Je me laissai porter par mon instinct et ne dis rien mais, je partis en courant de la salle. Je retournai à ma chambre et ferma la porte à clé, j'eus envie de sortir alors prise par une intuition je fouillai sous mon lit et y découvrit une trappe, la souleva et sortis une vieille robe de paysanne. Je me déshabillai ne gardant que mon corset et se bout de tissus me servant de culotte, m'assis à la coiffeuse et enleva ce chignon trop voyant pour laisser mes cheveux détacher. Je mis la robe pris la cape trouver avec celle-ci et sortis par le balcon. Je réussis sans trop de mal à sortir du château. C'était comme une habitude, je connaissais les passages secrets, les heures de tour des gardes, et même se trou dans la palissade derrière le château à 20 mètre. Je fis bien attention à cacher mes cheveux dans ma cape, quelqu'un pourrait me reconnaître et me ramener. J'ai juste envie de me changer les idées, je ne fais rien de mal ! J'allai au marché, quand j'entendis un cri, je me retourna et découvris une touffe blonde courant dans ma direction :

_Mumu, ça fait tellement longtemps que je ne t'es pas vu !!!

_ Chut, on va me reconnaître !!!

_Mais non, ici, personne ne connaît le visage de la princesse vu qu'elle n'a jamais été présentée, tu es trop méfiante !!!

_Mais imagine, qu'un garde ou qu'un noble m'aperçoive, je fais comment moi ?

Bizarrement, je parlais facilement avec elle mais j'attendais de connaître son prénom. Je crois que je viens de faire une gaffe vu son air étonner.

_Bah, Mumu, c'est simple non ? Quand tu cours dans ces rues personne ne peut te rattraper tu les connais comme ta poche.

Une sorte de souvenir me revint, je me vis courir dans la rue, j'étais poursuivi et je sautais, bondissais, sprintais. Je rigolais et je m'amusais. Les obstacles ne me retenais pas les passait comme on respire, c'est-à-dire naturellement et puis d'un coup, on me tire dans une ruelle et là trou noir, je me souviens de rien.

_ Ouais, c'est vrai mais bon, il faut tout de même être prudente, dis-je en essayant de me rattraper

_ Utau, bouge-toi ! On n'a pas tout notre temps, pourquoi tu es partie comme ça ? Tu m'as laissé en plan !

_ Rho, ça va, hein ! C'est toi qui es trop lent !

_ Tu t'es pris pour qui ? Me lâcher pour aller voir une mendiante, t'es sérieuse ?

La colère monta en moi. Qui vient-il de traiter de mendiante ce bâtard ? Je tentai de me calmer mais mon visage resta crisper.

_ Kukaï, à ta place, je courrais, dit-elle en faisant tomber ma capuche sur mes épaules.

_A-Amu, t-tu sais c'est de l'humour h-hein ? Q-Qu'es ce qui t'amène ?

_Kukaï, t'as intérêt à courir vite, répondis-je glaciale

Alors Kukaï partit dans un sprint et je le suivis. L'air frappant mon visage, cette sensation de liberté me font du bien. Je rattrapai Kukaï bien rapidement, le fis tomber et lui infligea ma sentence, le chatouille. Les gens nous prenaient pour des fous mais je m'amusais tellement que je m'en fichais pas mal. Je me relevai et laissa partir Kukaï et lui dit :

_J'ai un truc à faire, je te laisse, à la prochaine !

_ Attends, quand es qu'on va te revoir ?

_ Bientôt, promis !

Puis je m'en allai vers une forêt obscure, j'étais comme attirer, je marchai dans celle-ci jusqu'à trouver à son centre un petit coin de paradis sans arbres avec pleins de fleurs et de l'herbe verdoyante. Je m'assis contre un rocher et je m'endormis sans m'en rendre compte. Pendant mon sommeil, on me chuchota à l'oreille :

_ Te voilà de retour, princesse.

La sortie du premier chapitre d'Unending est enfin arrivé, mon style d'écriture évolue grâce à ma prof de français et je la remercie pour ça. Dites moi en commentaire votre avis, et si vous préférez ce style "dialogue"ou le style plutôt" théâtre". Bisous à tous et bonnes vacances !!!

Ps: Je vais préparer le plus de chapitre possible sur mes différente fiction afin d'en sortir régulièrement même quand j'aurais repris les cours.